Tchad Plus : ce que disent et font les Tchadiens

Les écrits ci-après appartiennent à une plate-forme dénommée Iyal Beribe, publiés depuis le mercredi 10 juillet 2019 avec ce titre : « Recrutement silencieux à la Police Nationale ».Dans ses écrits cette plate-forme Iyal Beribe a dénoncé avec beaucoup de sévérité dans un langage peu élégant les actes extra-professionnels de monsieur Mahamat Abali Salah, le ministre délégué à la présidence en charge de la Défense et de la Sécurité: «Décidément, le ministre de la terre et du ciel Mahamat Abali Salah,un parvenu qui confond République et anarchie utilise des méthodes non orthodoxes pour faire régner sa loi dans cette nouvelle 4e République taillée à sa mesure. Celui qui se fait appeler vice-président de la République, héritier naturel du président Deby et futur PR par ses courtisans, ne respecte aucune déontologie administrative pour faire passer ses humeurs les plus folles. Promoteur du népotisme, avec une arrogance inouïe, l'homme ne va pas par quatre chemins pour pistonner ses parents qu'il a fait venir fraîchement de la bergerie. À la date du 10 juillet 2019, il fait venir dans sa résidence privée à 2 heures du matin, le Directeur Général Adjoint de la Police nationale pour préparer le recrutement de plus de 400 villageois dans le corps de la police nationale. Le papier est déjà dans le circuit et se trouverait dans les tuyaux de la Présidence de la République. Plusieurs questions se posent: pourquoi le directeur titulaire de la police nationale n'est pas informé? Pourquoi Abali Salah recrute toujours ses parents analphabètes alors que le Tchad compte plus de 200 ethnies? Pourquoi ne pas passer par un concours pour ainsi donner une petite chance aux autres Tchadiens qui ne savent pas à quel saint se vouer? Il est temps que le Président de la République, son Excellence Idriss Deby Itno rappelle à l'ordre le tonitruant et baveux Abali Salah sinon le Tchad est à la dérive et est devenu un jouet entre les mains de ce boutiquier devenu général de corps d'armée par un grand scandale de l'histoire. Nous alertons le Président de la République que le danger qui fera bousculer son fauteuil ne viendra pas de loin, mais du côté de celui qui se proclame en aparté Vice-président de la République du Tchad. L’histoire retiendra que nous avons tiré la sonnette d'alarme en son temps. La révolution du palais rose aura-t-elle lieu avec comme principaux acteurs Abali salah et Idriss Deby Itno? D'après des nombreux analystes politiques, il ne manquait que ça pour que la coupe soit pleine. waid and see! »

Publiée depuis vendredi 09 août 2019 par le journaliste et activiste politique Makaïla Nguebla , cette information qui lui a été envoyée certainement de N’Djamena la Capitale tchadienne, est une correspondance particulière, titrée : «Rien ne va plus à la Société Nationale d'Electricité (SNE)».Voici en substance ce que dit cette correspondance particulière adressée au journaliste Makaïla Nguebla : «Un désordre total et une multiple violation des textes de cette société par le Ministre du Pétrole et de l’Energie Mahamat Hamid Koua appuyé par le Directeur Général Jean Paul M'Batna. Dans cette société qui a déjà une image écornée aux yeux des Tchadiens par son incapacité à fournir l'électricité de manière régulière à cause des détournements massifs des deniers publics et de la mauvaise gestion par ces derniers, une décision N°036/DG/ SNE/2019 du 05 Août 2019 par le Directeur Général sur instruction du Ministre vient mettre à nu les manigances des bas étages de ces apprentis sorciers…Voici les points qui violent les lois et textes réglementaires dans cette décision: la SNE est une société dont les décisions de nomination des directeurs relèvent de la compétence du Conseil d’Administration et non du Directeur Général; la SNE est une société autonome régie par la loi et le Ministre n'a mandat à instruire le Directeur Général pour remplacer des Directeurs. En plus, la direction des Operations est scindée en deux pour devenir Direction de la Production et Direction du Transport et de Distribution sans que le Conseil d’Administration ait eu à modifier l’organigramme de la SNE. Autre maladresse aux conséquences gravissimes, le Ministre nomme dans cette décision son beau-frère, enseignant à Biltine au poste de Directeur Commercial Adjoint, chose qui ne figure même pas dans l’organigramme de la société!

Le Motif de nomination : le ministre dispose à son actif deux prises en charges pour ses deux maisons à Farcha, chose contraire au cahier de charge de la société qui n'en autorise une seule. Autre incident, la semaine dernière, une équipe a procédé au débranchement des fils d'électricité dans l’une de ses maisons; ce qui a crée une vive altercation entre le Directeur Général et l'équipe en charge des coupures. C’est avec professionnalisme et respect dû à son rang que l'équipe s'est torturée à lui expliquer que c’est l’ordinateur qui trie les montants impayés avec les adresses des compteurs dont son nom ne figure pas et par méconnaissance qu’il a été débranché du réseau électrique, mais comme cette raison ne l'a satisfait pas, il a décidé de régler le compte de cette équipe avec son chef pour que désormais c’est son beau-frère qui occupe cette direction. En date d’hier, le Ministre a appelé le DG à son bureau pour le sermonner sur les motivations qui l'ont poussé à insérer dans sa décision les fragments de textes suivant : « sur instruction du Ministre ». Aussitôt, une vive altercation a eu lieu et la bagarre a été évitée de justesse n'eut été l’intervention des membres du cabinet du Ministre qui s'étaient empressés pour faire sortir le DG de son bureau. Aujourd’hui le DG en bon Laokoura est revenu sur la décision pour enlever les textes « sur instruction du ministre » et signé avec une date antérieure. On vous laisse apprécier les deux documents. Comment peut-on espérer avoir l’électricité d'une société dirigée par des incompétents et faussaires qui exposent leurs maladresses sur la place? Comment peut-on faire des recouvrements pour répondre aux besoins de la société (en carburant et pièces de rechanges ) quand le Ministre lui-même fait des branchements illégaux et s'auto-délivre de fausses prises en charge ?Comment peut-on bien gérer une société d'une telle importance en piétinant son Conseil d’Administration, les lois du pays, son cahier de charge et nommer les gens sans formation parce qu'ils sont de la famille ?Par ce témoignage, nous espérons éclairer l'opinion publique sur les dérives autoritaires du ministre et ses comparses et l'usage du faux par celui qui est sensé donner l'exemple... »

Ce conseil dressé avec éloquence provient de la part de Nassour Fatimé, circulant finalement sur le net depuis le mercredi 07 août 2019.Il apparaît au début comme un message orienté vers elle-même, mais en le lisant on se l’approprie fidèlement: «J'ai appris dans la vie à avoir le caractère du contentement, et cela m'a aidé à ne jamais vivre dans les envies et les compétitions. J’ai appris à rire et à sourire quand tout va bien ou quand tout va mal, à louer quand j'en ai peu ou beaucoup. J'ai appris à me réjouir et à profiter de chaque saison et leçon par laquelle Dieu me fait passer. Rappelle-toi s'il te plaît que chacun va à son rythme, chacun a son chemin et sa destinée. Ne te fais pas du mal en vivant dans l'envie et la comparaison car c'est vraiment oublier que Dieu a aussi un plan pour toi et qu'Il t'a fait de glorieuses promesses. Sois en paix et travaille. Les bonnes choses vont arriver car la saison est bonne. Bonne journée à toi, courage .Philippiens 4:12Je sais vivre dans l'humiliation, et je sais vivre dans l'abondance. En tout et partout j'ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l'abondance et à être dans la disette. Philippiens 4:13. Je puis tout par celui qui me fortifie. Prophète Joël Francis Tatu ».

Depuis le dimanche 04 août 2019, les internautes Tchadiens ont engagé un débat houleux suscité par la question de monsieur Kébir Mahamat Abdoulaye, cet économiste et analyste politique : « L'Arabie Saoudite s’enrichit-elle avec l'argent des pèlerins ? ».Ainsi commença sa réflexion :« Depuis la création du royaume d'Arabie saoudite jusqu'à nos jours, le développement en infrastructures et la gestion des lieux saints (Mecque et Médine) sont assurés par le gouvernement Saoudien. Ainsi depuis plus d'une décennie, le nombre de pèlerins venant à travers tous les continents augmentait jusqu'à dépasser les 2 millions de personnes, ce qui a pour résultat une augmentation des dépenses des pèlerins en Arabie saoudite. Alors combien dépensent les pèlerins en Arabie Saoudite ? Les dépenses des pèlerins étrangers et saoudiens s'élèvent autour de 30 milliards de Ryal saoudien, soit autour de 7 milliards de dollars $ ! Le budget de l'Etat Saoudien pour l'année 2017 s'élève à 237 milliards de dollars $ dont, les recettes étaient évaluées à 167 milliards de dollars $ et le PIB était de 770 milliards de dollars $ (2018). En comparant les chiffres, l'argent des pèlerins ne représente que 2,9% du budget de L'Etat Saoudien et de 4,1% des recettes totales de l'Etat Saoudien et il (revenu des Pèlerins) contribue à 0,9% du PIB Saoudien ! Cependant si on comptabilise les dépenses effectuées par l'Etat Saoudien en sécurité, logistique, personnel, matériel...pour couvrir la période de pèlerinage, l'Etat Saoudien aura pratiquement peu de choses à gagner en termes de recettes sur les dépenses faites par les pèlerins. Bref l'argent qui doit rester, disponible, ne peut même pas assurer les dépenses de logistique saoudienne au Yémen pendant un mois, pour une guerre qui dure plus de 4 ans avec plus de 200 milliards de dollars de dépenses. En définitive, l'argent des pèlerins peut faire bénéficier des entreprises privées locales dans divers services mais non directement à l'Etat qui dépense des milliards de dollars $ pour assurer les infrastructures, la gestion, l'entretien....de deux lieux saints de l'Islam »

Voici les avis des intervenants via internet

Patrick Cordier : « Fait le calcul Visa saoudien pour 500 euros les pèlerins français les autres je connais »

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Cher frère Patrick Cordier, je ne parle pas d'autres dépenses (billet, assurance, hôtel, restauration, transport...) sans lesquelles, le Hadj devient gratuit. Mais je parle de visa qui est gratuit pour le Hadj et Oumra suivant les instructions des autorités saoudiennes ».

Mahamat Ahmat Oumar : «Votre conclusion me semble hâtive et restrictive lorsque vous estimez que l'État saoudien dépense plus que ce qu'il gagne dans l'organisation d'un pèlerinage. Je ne sais pas si en Arabie saoudite les entreprises/les sociétés privées, les commerçants...ne payent rien comme impôt a l'État ».

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Cher frère Mahamat Ahmat Oumar, lisez bien ce que j'ai écrit ! »

Idriss Mahamat Yaya Gourdémi : « Ama Deouss viens lire les dépenses de l'État saoudien pour la sécurité le bon déroulement du pèlerinage. Donc l'État saoudien ne gagne presque rien. Est-ce vous allez continuer à boycotter le Hadj? »

Ama Deouss : « Idriss Mahamat Yaya Gourdémi, les chiffres parlent d'eux-mêmes: l'argumentaire de l'auteur du post ne tient pas ».

Abderamane Abakar : « Ils dépensent plus que ce qui leur rapporte parce qu’ils savent bien que tout ce qu’ils gagnent sans faire beaucoup d efforts provient de la bénédiction divine. Leur chance, c est d être nés sur cette terre bénite où se trouvent les deux lieux Saints de l’Islam. Ils ont également bénéficié de la prière faite par le prophète Ibrahim (Abraham), que la Paix soit sur lui. Il a imploré Allah pour leur bonheur. Hélas, les Saoudiens tentent d oublier un peu tout cela, voilà pourquoi ils vivent maintenant moins bien qu’auparavant. Mais ils vivent toujours mieux que les autres dans ce monde d aujourd’hui. Tous ceux qui ont visite les Lieux Saints de l’Islam savent que les Saoudiens (État et individus) s occupent bien de pèlerins qu’ils appellent affectueusement. Ils leur offrent à manger et à boire surtout le jour… »

Idriss Mahamat Yaya Gourdémi : « Abderamane Abakar voilà beaucoup de gens victimes de ces médias occidentaux ignorants de la religion musulmane, tirent à boulets rouges sur ce pays qui fait de son mieux pour garder cette croyance de monothéisme pur et les lois islamiques sur terre. Aujourd'hui tout musulman sincère, cherchant préserver son dîne aimerait vivre sur une terre comme Arabie Arabie saoudite.

Abderamane Abakar : « Cher frère Idriss Mahamat Yaya Gourdemi, nous les musulmans, qui avions visite les Lieux Saints savons ceux qui se passent là-bas et comment Allah a doté ces Saoudiens en ressources et leur a facilité la vie sur terre. La nourriture coûte moins chère en Arabie Saoudite alors qu’elle ne produise rien. En retour, ils s occupent bien en général des pèlerins qui arrivent du monde entier. Certes, ces derniers temps, les autorités saoudiennes appliquent une politique très dure à l égard de nos frères immigrés vivant sur leur sol. Prions Allah pour qu’elles reviennent à des bons sentiments ».

Idriss Mahamat Yaya Gourdémi :«Abderamane Abakar amine et merci un témoignage rare »

Issa Mahamat Abdelmamout : « Bonjour frère Kebir, peut-on intégrer directement les dépenses des pèlerins dans les recettes de l’Etat ? Je pense que non puisque les dépenses des pèlerins comme chiffre d’affaire peuvent constituer le PIB, revenu global de la nation. Sur ces dépenses des pèlerins, l’Etat peut avoir ou soustraire des recettes à travers les impôts, taxes, redevances...Par ailleurs, les dépenses des pèlerins ne peuvent faire partie directement et intégralement le budget de l’Etat mais seulement les divers prélèvements indexés sur ces dépenses constituent les recettes de l’Etat. Tu dois prélever une partie des 7 MDS pour en chercher le pourcentage dans le 167 Mds. L’écart sera certainement conséquent. Merci pour la réflexion ».

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Bonjour cher frère, Mrs le Ministre, Issa Mahamat Abdelmamout et merci beaucoup pour votre commentaire. J'utilise des termes économiques. Les pèlerins sont des touristes c'est à dire des visiteurs qui dépensent leur revenu, et ce revenu constitue des devises pour L'Arabie Saoudite, une partie part dans la caisse de l'Etat en termes de taxes, impôts, redevances, des recettes pour les sociétés d'Etat, établissements publics, sociétés à participation publique majoritaire ou non dans leur capital ; une partie de revenu des pèlerins forme le chiffre d'affaires des sociétés, entreprises privées de services de restauration, transport, assurance, centre de santé, communication, achat de biens...Donc oui, on peut entrer les dépenses de pèlerins dans les recettes de l'Etat. Le Hadj constitue la deuxième ou troisième source de revenu pour L'Arabie saoudite !

Issa Mahamat Abdelmamout :«Non mon frère, tu ne peux pas intégrer les dépenses de pèlerins comme recette budgétaire de l’Etat. Essaies de relire ton poste et nos commentaires, ce n’est pas un problème de terme économique mais un fond technique que tu as appuyé par des chiffres. Ce revenu dépensé augmente le PIB, augmente la masse monétaire à travers la création monétaire par les banques commerciales mais attention on ne reverse pas intégralement ces revenus des étrangers ou dépenses des pèlerins dans le budget de l’Etat. C’est de la macroéconomie.J’ai l’impression qu’il y a confusion entre le PIB et le budget de l’État. Le PIB est la richesse globale de la nation et le budget de l’Etat est constitué dans sa partie recette des ressources propres de l’Etat.Mon frère, prends l’exemple de notre pays. Peux-tu considérer et rajouter directement le montant des devises qui rentrent au budget de l’Etat, comme tu viens de le faire? »

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Si les recettes de l'Etat sont constituées par des impôts, taxes, redevances, revenu pétrolier.....oui, les 7 milliards de dollars $ dépensés par plus de 2 millions de pèlerins sur le sol saoudien constituent de revenu direct ou indirect pour l'Etat Saoudien ».

Mahamat Idris Mouhyadine : « Kebir Mahamat Abdoulaye nuances, le Royaume applique la charia donc la tva serait caduque ».

Ahmat Moustapha Mahamat : « Bonjour Kebir Mahamat Abdoulaye, je crois que l'analyse micro-économique diffère de celle qui est macroéconomique. La richesse nationale communément appelée PIB diffère de la recette de l'État qui fait partie intégrante du budget. Ta lecture actuelle des agrégats macroéconomiques qui est la cause de ce manque de compréhension. Le PIB est la richesse produite au niveau national par les entreprises nationales et étrangères sur le territoire national ».

Ahmat Moustapha Mahamat : « Pour plus d'éclairage, les 167 milliards contiennent déjà les prélèvement de 7 milliards qui sont différents et infiniment petits que les 7 milliards ».

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Mahamat Idris Mouhyadine, en dehors du revenu du pétrole, principale source des recettes pour l'Etat, il existe d'autres ressources financières comme les fiscales, douanières...En outre depuis janvier 2018, la TVA a été instaurée dans le régime fiscal saoudien. Enfin en quoi la Charia interdit la TVA ? »

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Cher frère Ahmat Moustapha Mahamat, la somme de 7 milliards de dollars$ dépensée par les pelerins ne rentre pas à 100% dans la caisse de l'Etat et ne constitue pas des recettes comptabilisées dans le budget de l'Etat Saoudien sauf une proportion, un pourcentage déterminé. Ce n'est pas l'Etat Saoudien seul en bénéficie, car le 7 milliards de dollars contribue aussi dans le chiffre d'affaires de beaucoup d'entreprises. Mais le 7 milliards de dollars est comptabilisé dans le PIB Saoudien ».

Ahmat Moustapha Mahamat : « Kebir Mahamat Abdoulaye, c'est exacte. Merci pour le raffinage !

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Cher frère Ahmat Moustapha Mahamat, c'est l'objet de notre échange avec le Ministre Issa Mahamat Abdelmamout qu'il voulait que je clarifie cet aspect et il a raison.Le fait d'écrire dans la publication pour annoncer les dépenses de pèlerins et les rapporter au budget de l'Etat dont les recettes, j'ai fait juste à titre de comparaison et estimer le pourcentage ».

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Cher frère Mahamat Idris Mouhyadine, en dehors du revenu du pétrole qui constitue 68% le budget de l'Etat Saoudien, principale source des recettes pour l'Etat, il existe d'autres ressources financières comme les fiscales, douanières...En outre depuis janvier 2018, la TVA a été instaurée dans le régime fiscal saoudien. Enfin en quoi la Charia interdit la TVA ? ».

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Issa Mahamat Abdelmamout, voici le tableau des recettes de l'Etat Saoudien pour l'année 2018. Cela permet d'avoir quelques idées :

Haroun Ibn Mahamat : « Ah j'ai cru comprendre que Monsieur Kebir Mahamat Abdoulaye, a une nouvelle théorie économique qui lui permettra de prouver son paradigme comme quoi toute dépense effectuée par les pèlerins va droit dans le trésor saoudien mais finalement il est revenu à la raison en acceptant les pensées macroéconomiques existantes ».

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Cher frère Haroun Ibn Mahamat, en lisant ma publication, je n'ai écrit nulle part que l'argent dépensé par les pèlerins ira directement dans la caisse de l'Etat. J'ai fait une comparaison en termes de pourcentage ce que peut représenter le revenu dépensé des pèlerins par rapport au budget de l'Etat dont en recettes totales ».

Haroun Ibn Mahamat : « Kebir Mahamat Abdoulaye, mon frère tu es déjà revenu à la raison mais il faut reconnaitre que tu t'es embourbé sur des principes macroéconomiques que je dirai même très élémentaires raison pour laquelle tu te contredis souvent, sinon pour te faire simple faut comprendre que dans le 167 milliards se trouve déjà la part de l'Etat qui provient de dépenses effectuées par les pèlerins, j'espère que si tu as accepté cette logique dès le début il n'y aura débat ».

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Haroun Ibn Mahamat, de revenu direct ou indirect est une expression qui explique beaucoup de choses ! Toutefois j'ai apporté des précisions à la question ! »

Ahmat Fadoul Moctar : «Trop curieux Mon frère. Fais-nous des propositions de sortie de crises ici afin de te confier un portefeuille pour application de tes analyses et pratiques ».

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Salam cher frère Ahmat Fadoul Moctar, merci beaucoup ! Concernant mes propositions de sortie, elles étaient nombreuses depuis 2014 et j'espère tu as lu certaines. L'une des plus importantes était de préconiser la politique de relance économique. A cet effet il a été organisé la Semaine de la relance économique le du 3 au 10 octobre 2018 à N’Djamena ».

Djouma Kebir : « Kebir Mahamat Abdoulaye, qu'avez vous bien analysé, la situation au terme enrichissement l'Arabie saoudite sur le dos des pèlerins, l’Arabie saoudite achetés des armes au l'argent des pèlerins pour massacrés les yéménites.les gardiens de la terre saint sont responsables milliers personnes ont été péri leurs vie aux Yéménites »

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Djouma Kebir, Cher frère, je ne partage cet argument pour les raisons suivantes : L’Arabie saoudite produit plus de 11 millions de barils de pétrole par jour, elle détient la deuxième réserve du pétrole du monde. Le pétrole rapporte plus de 125 de milliards de dollars des recettes par an, soit 68% du budget de l'Etat. « De 1973 à 2002, le pétrole a rapporté plus 2000 milliards de dollars ». L'Etat Saoudien possède l'un des fonds souverains le plus important au Monde. Donc L'Arabie saoudite n'a pas besoin l'argent des pèlerins pour financer sa guerre au Yémen que je ne soutiens pas ! »

Djouma Kebir : « J'ai su très bien l'Arabie saoudite première producteur de l'or noir mais d'où vient l'argent ont compte pas, en tout cas l'argent des pèlerins et pétrole, Arabie saoudite financer la guerre Pour massacrés milliers de Yéménites, les hauts responsables saoudiens dirigés qu'une coalition ont été péri milliers de innocents, qu’eux sont responsables effusions de sang des pauvres Yéménites ».

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Il n'existe aucun lien entre la guerre au Yémen et l'argent des pèlerins !
Concernant sa guerre au Yémen, personnellement, je ne soutiens pas et n'approuve pas ».

Djouma Kebir : «Qu'il n'y a existé lien entre l'argent et la guerre. Sans l'argent l'Arabie saoudite ne peut pas faire la guerre.il n'y a une connotation direct qu'avec l'argent des pèlerins et pétroles, qu’aucune différence tous sont les biens de l'État »

Kebir Mahamat Abdoulaye : « Djouma Kebir, en lisant tous mes commentaires et la publication, j'ai précisé que ce n'est pas avec l'argent des pèlerins qui est insuffisant, dérisoire comparé à son budget, PIB...que l'Arabie saoudite finance sa guerre au Yémen. Elle la finance avec d'autres ressources. J'espère que j'ai été bien compris ! »

Djouma Kebir : « Je m'échappe pas un mot.jai bien lu vos commentaires mais qu'il n'y a une chose je vous clarifié bien, dans un pays qu'ils y'a beaucoup des institutions, chaque institution de l'État à eu fond particulier mais tous fonds appartient à l'État quoiqu'il en soit l'argent des pèlerins, pétrole, et de gaz .l'Arabie saoudite préservation sa dynastie et ternir l'image de l'islam ».

Nestor Bureau Djimarem : « Je ne vois pas le mal pour que l'Arabie Saoudite s'enrichit avec le pèlerinage. Ils ont la chance d'avoir sur leur territoire les deux lieux Saint de l'Islam alors la bénédiction de Dieu n'est pas seulement spirituelle mais aussi matérielle. Tous les pays qui ont des lieux Saint, tirent toujours de profil économique ».

Mahamat Idris Mouhyadine :« Bonjour Président ; je suppose que vous êtes entrain de tout brader. Le KAS est une multinationale pétrolière sa richesse est indéniablement cette retombée économique et aussi grâce à sa toute première place selon l'OPEP en production de l'or noir. La recette provenant du pèlerinage est une autre histoire car elle concerne uniquement les ministères du tutelle tels que l'intérieur et les affaires religieuses, cependant cet fonds aussi important soit il serve à la rénovation des infrastructures, à la restructuration des lieux saints, à la sécurité et au bien-être des pèlerins. Certes, que le business fleurissent comme l'hébergement et la restauration et aussi dans le domaine de la vente des objets souvenir et autres cadeaux typiquement du terroir. Si par nécessité le Royaume tentait de piocher dans la cagnotte cette opération devrait être soumise aux conseil de gestion selon la Charia et que ce dernier doit se concerter pour valider la soumission et de donner son accord pour le besoin de la cause.. . C'est la version officielle en ce qui concerne l'exploitation de ce fonds. Allah est l'unique décideur et seul détenteur de la vérité suprême ».

Tolli Youssouf :« Non, loin de là ! On peut tout dire a l'Arabie Saoudite mais dire que nos 2000€ l'enrichir je ne pense pas. D'abord le montant de Hadj est constitué du billet d'avion, frais d'hébergement, frais de transport ainsi que le chèque de courses pour les cadeaux et autres. Je ne sais pas qu'est ce qui va dans la recette d'Arabie Saoudite si ce n'est les achats des cadeaux et services comme hébergement et transport ? C'est au pays d'ailleurs de négocier les avions pour le transport et nos pays peuvent mettre a disposition des bus pour le transport à leurs ressortissants, les héberger s'ils peuvent et les frais reviendront encore moins au pèlerin ».

Moncef Marouen : « Merci Mr Kébir pour cette réflexion forte utile aux musulmans, après ce qu’ils voient comme guerre au Yémen et la dilapidation des deniers du peuple arabe en donation à l’Amérique.
Votre approche me semble bonne mais une meilleure précision dans l’estimation des chiffres me semble-t-il est nécessaire. Ainsi la conclusion pourrait s’inverser ».

Abakar Ahmat Nokour : « Tous ceux qui ont mis les pieds dans ces lieux saints de l’Islam, notre religion, témoigneront d’un fait: Les frais payés par nos frères pèlerins [visas et/autres taxes] sont insignifiants à côté des moyens cosmiques alloués par le Royaume d’Arabie Saoudite aux infrastructures, aux équipements, à la logistique, à la sécurité, à l’hygiène/assainissement, à l’alimentation... pour assurer le pèlerinage de la Oum’a... »

Ali Issac Hamid :«Il faut bien vérifier la source de l'information car l'argent du pèlerinage constitue la deuxième ressources de l'Arabie Saoudite après le pétrole ».

La Rédaction