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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Tchad : « On aurait beau disserté, mais on ne trouvera pas de raison pour expliquer cette décision à part la logique économique. Autrement dit, le Gouvernement a cédé aux pressions des Commerçants. Mais le virus va-t-il aussi céder à cette pression ? ». Extrait d’une réflexion politique sur le Covid-19 signée de  monsieur Mahamat Bichara

Cette réflexion titrée:«Sommes-nous dirigés par un Gouvernement responsable ? » ; est née de la plume de monsieur Mahamat Bichara, Président du Parti Alliance Socialiste et membre du Pool d’Experts au Ministère de la Fonction Publique, du Travail Chargé du Dialogue Social. Comme nous révele un conseil assez sincère tiré d’un Proverbe biblique 11 : 14 : « Quand la prudence fait défaut, le peuple tombe ; Et le Salut est dans le grand nombre des conseillers ». Apparemment, c’est sous-forme d’un conseil fort adressé  au peuple Tchadien et plus particulièrement à ceux-là qui dirigent le Tchad que le Président du Parti Alliance Socialiste eut décidé à titre personnel de mettre accessible sa réflexion à tous les internautes tchadiens qui  vivement réussiraient à le consulter. Vu cette urgence sanitaire qui se pointe à la porte de tous les Tchadiens ,particulièrement à ceux-là qui ne prennent pas au sérieux cette pandémie du Covid-19 ,mais éventuellement exposés au danger permanent de ses attaques macabres, Mahamat Bichara eut décidé sans arrières pensées de s’improviser en conseiller populaire, promulguant ainsi des conseilles utiles avec surtout un flash-black rappelant certaines histoires macabres des pestes ou pandémies ayant causé  autrefois des ravages sans pitié des humains sur cette planète terre. Dans un français facile, ce membre du Pool d’Experts au Ministère de la Fonction Publique, du Travail Chargé du Dialogue Social eut bien su tirer le diable par la queue dans un pays comme le Tchad où la haine ou la cécité intellectuel étouffe si souvent  la liberté d’expression ou naturellement celle de la presse : « Au moment où la pandémie du Coronavirus continue de faire des ravages dans nos familles, le Gouvernement décide contre toute attente, l’ouverture des Marchés à la veille de fête du Ramadan. Aussi surprenante soit-elle, cette décision grille les méninges de tout personne disposant de ses facultés mentales. Les marchés sont des lieux où se croisent des dizaines de milliers de personnes par jour ; les lieux où la distanciation sociale est impossible à assurer. Inutile de vous parler de lavage de mains, car il faut combien de citernes d’eau pour assurer l’approvisionnement des entrées du Marché à mil de N’Djaména ? On aurait beau disserté mais on ne trouvera pas de raison pour expliquer cette décision à part la logique économique. Autrement dit, le Gouvernement a cédé aux pressions des Commerçants. Mais le virus va-t-il aussi céder à cette pression ? Il est permis d’en douter. Pour rappel, les Italiens ont fermé les yeux sur la pandémie en espérant tirer suffisamment les bénéfices du « Carnaval de Venise » , mais ils ont récolté des cadavres ensevelis à la pelleteuse ».
Il termine son analyse sur la lutte contre le Covid-19 dans son pays en rappelant aussi que : « Pendant ce temps, les français qui veulent aussi bénéficier des retombées de la Champion’s League ont laissé entrer en masse les supporters de la Juve communier avec des dizaines de milliers de lyonnais au stade Gerland rendant hors de contrôle la propagation du virus. Ce même scénario s’est répété à la Nouvelle Orléans (États – unis) qui ne voulait pour rien au monde, annuler ses deux carnavals, s’est retrouvée dans la même situation rivalisant avec New York le palmarès de la contamination au Covid-19.Dans l’histoire des épidémies, on a toujours en tête « la peste de Marseille de 1720 ». Le Navire Grand Saint Antoine en provenance du levant, avait été contaminé et devrait observer la quarantaine. Mais étant donné les intérêts en jeu, la pression des commerçants de Marseille a amené le Gouvernement à autoriser le bateau à accoster et déchargé sa cargaison de marchandise et la peste avec. Du 25 mai 1720 au mois d'août1722, il y a eu plus de 200 000 morts à Marseille pour une ville qui ne comptait que 400 000 habitants. Allions-nous tirer les conséquences de ces différents épisodes épidémiologiques ou au contraire, on va continuer à faire la politique de l'autruche qui consiste à fermer les yeux devant un danger dans l'espoir qu'il passera sans nous apercevoir? »
La Rédaction
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