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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Centrafrique(RCA): Selon l’ONU : « en moins de 2 mois, plus de 200.000 personnes déplacées ».

Ce n’est pas possible et c’est une honte pour toute l’Afrique que des innocentes personnes subissent un tel sort ! Et finalement de quoi serait fait l’avenir de ce pays de la Sous-région Afrique centrale ? En effet l’Agence Belga nous rapporte depuis le vendredi 29 janvier 2021 pour le compte de la RTBF que les violences en Centrafrique ont déplacé plus de 200.000 personnes en moins de deux mois, dont un peu plus de la moitié ont fui vers les pays voisins, a indiqué l’ONU vendredi. Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), quelque 92.000 réfugiés sont arrivés en République démocratique du Congo (RDC), d’après les autorités locales, et quelque 13.240 autres ont fui au Cameroun, au Tchad et au Congo depuis le lancement en décembre d’une offensive de groupes armés visant la capitale Bangui. Soit plus de 105.000 au total, un chiffre nettement plus élevé que les plus de 30.000 signalés par le HCR le 8 janvier. Et « les réfugiés continuent d’affluer », a déclaré un porte-parole de l’agence de l’ONU, Boris Cheshirkov, lors d’un point de presse. Par ailleurs, a-t-il indiqué, quelque 100.000 personnes restent déplacées à l’intérieur de la Centrafrique, selon des chiffres compilés par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha).Selon le HCR, « l’instabilité persistante entrave les efforts d’aide humanitaire et pose des difficultés pour accéder auprès des déplacés internes » et la route principale habituellement empruntée pour ravitailler Bangui a été fermée.

Selon toujours l’Agence Belga, des groupes armés se trouveraient dans les sites de Batangafo et Bria où des communautés déplacées ont trouvé abri, selon l’agence de l’ONU, pour qui « cette présence compromet fortement la protection des personnes déplacées, qui risquent le recrutement forcé, la restriction de mouvement, l’extorsion ou les menaces ». « Nous recevons des rapports très inquiétants sur des violations des droits de l’Homme à mesure que (les) groupes armés se déplacent. Nous entendons parler de pillages, de violences sexuelles qui augmentent rapidement et la situation est vraiment préoccupante », a déclaré aux journalistes Boris Cheshirkov. La République centrafricaine a décrété cette semaine l’état d’urgence pour 15 jours sur l’ensemble du pays, majoritairement sous contrôle de groupes armés et où le président Faustin Archange Touadéra a été réélu officiellement sur fond de nouvelle offensive rebelle. Ces élections présidentielles et législatives se sont tenues dans un pays en proie depuis 2013 à une guerre civile, très meurtrière jusqu’en 2018, et ravivée par l’annonce d’une offensive rebelle pour empêcher ces scrutins.

La Rédaction

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