27 Février 2021
C’est bien triste pour l’Afrique ! En effet, la RTBF et Belga ont commenté ensemble des informations publiées par Amnesty international, dénonçant dans un nouveau rapport le massacre de centaines de civils non-armés par les troupes érythréennes qui combattent dans l'État du Tigré en Ethiopie. Selon l’Amnesty International, ils les ont tués de manière systématique dans la ville d'Aksoum située dans le nord du pays, les 28 et 29 novembre 2020.
Selon l'ONG, « les soldats ont ouvert le feu dans les rues et fouillé toutes les maisons, lors d'un massacre qui s'apparente à un crime contre l'humanité ». Amnesty International s'est entretenue avec 41 victimes et témoins des massacres de novembre. Ils racontent que les soldats se sont livrés à des exécutions extrajudiciaires, à des bombardements aveugles et à des pillages intensifs. L'analyse des images satellite par le « laboratoire de preuves » d'Amnesty International corrobore ces témoignages et a permis d'identifier des traces de nouveaux sites d'inhumation collective.« Ces atrocités comptent parmi les pires recensées jusqu'à présent dans le cadre de ce conflit. Outre ce bilan qui ne cesse de s'alourdir, les habitants d'Aksoum ont été plongés pendant des jours dans un traumatisme collectif marqué par les violences, les deuils et les inhumations dans des fosses communes », a déclaré le directeur régional d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Est et l'Afrique australe, Deprose Muchena. Amnesty demande une enquête menée sous l'égide de l'ONU sur les violations des droits humains commises à Aksoum.
Ahmat Zéïdane Bichara