22 Mars 2021
Il fait encore parti des pays pétroliers de la Sous-région Afrique centrale, mais très endetté. Dans une publication datant de ce dimanche 21 mars, l’AFP eut fixé un tableau économique basé sur son pétrole, ses dettes, sa fôret, tous considérés comme les choses importantes à savoir sur le Congo-Brazzaville. D’après la représentation géopolitique de ce pays d’Afrique centrale dirigé d’une main de fer par le président Denis Sassou Nguesso, le Congo comme son nom l’indique (342.000 km2) est limitrophe du Gabon, du Cameroun, de la Centrafrique, de la République Démocratique du Congo(RDC) et de l'enclave angolaise du Cabinda. Sa population s'élevait à 5,2 millions d'habitants en 2018, selon la Banque mondiale.La forêt couvre environ les deux tiers du territoire et 10% de la superficie du Bassin du Congo, considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète derrière l'Amazonie. Le parc de Nouabalé Ndoki, qui abrite notamment des éléphants et des gorilles, est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.La capitale Brazzaville, créée en 1880 par l'explorateur français d'origine italienne Pierre Savorgnan de Brazza, située sur la rive droite du fleuve Congo, fait face à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.Brazzaville a été la capitale de l'Afrique équatoriale française (AEF) de 1910 à 1960, ainsi que de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale.Depuis son indépendance en 1960, le pays a connu une dizaine de putschs, tentatives de coups d'Etat et insurrections. Trois guerres civiles ont également secoué le pays en 1993-1994, 1997 et 1998-1999, suivies de troubles dans la région du Pool (sud).En 1997, Denis Sassou Nguesso, qui avait dirigé le pays sous le règne du parti unique de 1979 à 1992, revient aux affaires au terme d'une guerre civile, avant d'être élu puis réélu, lors de scrutins contestés par l'opposition, en 2002, 2009, ainsi qu'en 2016, après l'adoption d'une nouvelle Constitution qui a éliminé la limite d'âge et la limitation des mandats.
Selon l’AFP, la réélection contestée du président en 2016 entraîne des troubles à Brazzaville et un conflit armé dans la région du Pool, faisant 140.000 déplacés.Deux rivaux malheureux du chef de l'Etat, le général Jean-Marie Michel Mokoko et l'ex-ministre André Okombi Salissa, ont été condamnés à 20 ans de travaux forcés pour « atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat et détention illégale d'armes de guerre ».L'économie congolaise est fortement dépendante du secteur pétrolier qui contribue à 55% au PIB, à 85% aux exportations et à 80% au budget, selon la Banque africaine de développement (BAD).Depuis 2014, le pays traverse une forte crise socio-économique marquée par la baisse des cours de l'or noir, renforcée par l'épidémie de coronavirus, et un fort endettement. Le Congo a été contraint de négocier une aide du Fonds monétaire international (FMI), moyennant une restructuration de la part de la dette détenue par la Chine. En 2020, le PIB s'est contracté de 6,8%, selon la BAD. Le pays est doté « d'un potentiel agricole important et dispose également d'immenses ressources naturelles non encore entièrement exploitées (pétrole, fer, plomb, zinc, potasse, cuivre, uranium, diamants, phosphates, magnésium et hydroélectricité) », souligne l'institution.Le Congo était classé 165ème sur 180 pays pour son niveau de corruption par l'ONG Transparency International en 2020.Le romancier franco-congolais Alain Mabanckou, lauréat notamment du prix Renaudot pour « Mémoires de porc-épic », est né à Pointe-Noire. Cet élégant professeur de l'université américaine de UCLA est un adepte de la « sape » (Société des ambianceurs et des personnes élégantes), un dandysme à l'africaine. Le comédien Pascal N'zonzi (« Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? ») est également originaire du Congo.
La Rédaction