7 Mai 2009
L'oeil des Tchadiens de la diaspora est tourné vers leur pays d'origine où se passe depuis plus d'une semaine une guerre froide avec des brefs affrontements et celle des ondes entre les rebelles et le pouvoir obscure de Deby. Va-t-il y avoir un vrai changement dans cette partie du sahel et du sahara africain dans la mesure où c'est un Zaghawas qui s'en va (Deby) et un autre qui revient(Timan)?
Le plus inquiétant ce que ce monsieur Timan avait copieusement dépouiller les richesses de ce pays avec son neuvé et frère ennemi Deby, en achetant des terrains et en construisant des somptieuses villas partout à N'djaména et à Iriba son petit village avant d'entrer en rebellion au Soudan.
Pourquoi ce n'est que le clan Zaghawas qui a soif de gouverner le Tchad ? Où sont les autres intellectuels tchadiens? Que font-ils pour que toute politique tchadienne se décide en Zaghawas, alors qu'ils ne sont pas les seuls occupants de ce grand territoire? Les questions sont bien nombreuses si l'on voudrait comprendre cet aspect de la politique tchadienne, mais l'on n'arrivera peut-être pas à une réponse satisfaisante.
Tout ce que les Tchadiens veulent, c 'est la paix, une justice équitable et la bonne gouvernance. Car, le monde avance, mais le Tchad meurt quotidiennement et moralement. Pourtant tout être humain a besoin d'avancer et nul n'est esclave du retard de son pays et de tout ce qui destabilise son évolution.
Le pouvoir de Deby n'a ni rendu service à tous les tchadiens, puisque la pauvreté est devenue très profonde ce dernier temps, malgré le pétrole qui coule à flot à Doba au sud au pays, ni pour son groupe ethnique dans la mesure où tout le monde s'est déguisé en un véritable voleur et farouche pillard des ressources naturelles et de toutes autres richesses du Tchad.
La fonction publique quand à elle est peuplée des fonctionnaires intellectuellement incapables et délinquants, guetteurs et détourneurs des biens précieux. C'est pourquoi le départ forcé d'Idriss serait un ouf de soulagement pour un bon nombre des Tchadiens avec un grand espoir que les vraies valeurs reviennent à nouveau au pays.
Les rebelles avancent lentement certes vers Goz-Béida, Am-dam sans grande résistance face aux loyalistes d'Idriss Deby, mais la guerre n'est pas gagnée d'avance. Car, certaines grandes puissances ne partagent pas encore les d'idées des rebelles et le premier pays à s'opposer aux rebelles, c'est la France, ancienne mère coloniale bien que son ministère des Affaires étrangères, Bernard Kouthner dément formellement tout ce que la presse africaine et particulièrement tchadienne diffuse ou publie comme informations à ce propos.
Ensuite, il y a l'Union Africaine cette " sale machine" installée pour soutenir des faux et aliénés chefs d'états au détriment des nationalistes et intellectuels dirigeants. La France et l'Union Africaine vont -ils soutenir Deby jusqu'au bout ou bien changeront-ils leur position pour adopter celle qui semble être neutre aux yeux d'opinion nationale et internationale ? Et, c'est ce que tout le monde souhaite et attend avec impatience aujourd'hui. Laissons donc les choses avancées d'elles-mêmes sans se précipiter et espérons que tout se passe sans bain de sang, même si tout le monde souhaite le départ de la "prostituée MPS) et son faux danseur en débilité, Deby. A vous de juger