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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Tchad-décès: Poddi Bilal Soubiane, Séïd Akouna et maître Didane Poddi Djimé ne sont plus de ce monde, mais laissent derrière eux des pages riches et positives de souvenirs.

                                                                         La Rédaction
Il n’y a pas quelque chose de plus douloureuse à vivre pour leurs parents proches ou lointains  et pour tout le monde qui a eu à les côtoyer, que le décès le même jour ou bien la même semaine, des jeunes cadres d’une même fam
ille et d’un même pays. Les religieux vous diront que tout cela vient de la volonté de Dieu. Personne ne peut  être contre une décision divine quelque soit sa puissance. D’autres penseront peut-être à une mort provoquée par une puissance humaine de mauvaise foi. Il y aura certes bien d’autres raisonnements autour d’une mort brusque et surtout accidentelle, mais le mieux est de s’arrêter là.

La nouvelle de l’accident mortel de Poddi Bilal Soubiane(en classe de terminal), de Séïd Akouna(employé à Tchad-Evasion) et de Didane Poddi Djimé( notaire associé au cabinet Béchir Madet) qui .a eu lieu le 13 juillet 2009 sur l’axe routier Medegué et Guélendeng à une cinquantaine de kilomètres de N’Djaména, la capitale tchadienne est tombée comme un fruit mûr à N’Djaména et ici en France et précisément à Toulouse dans la famille de maman Hourra et enfin à Marseille chez Néné Ehmir Torna et son épouse Fatimé. Dès l’annonce de cette mauvaise nouvelle du décès de ses trois jeunes intellectuels tchadiens (originaires du centre  du pays ), maman Hourra était inconsolable à cause de la vive émotion qu’elle a ressenti.

C’était impossible  de lui demander au téléphone ou en face de ce qui s’est passé exactement et surtout ce qui a été à l’origine de la mort de ses jeunes garçons dont elle a tant aimé au même titre que ses propres enfants. Il a fallu attendre plus d’une journée afin qu’elle puisse échangée quelques mots avec ceux qui l’entourent et qui partagent la même douleur qu’elle. Même au téléphone on a l’impression de voir  ses larmes inondées ses yeux à la manière d’un bébé qui pleure l’absence de sa mère.

A Marseille avec Néné Ehmir Torna et son épouse Fatimé, bien que la douleur ne soit peut-être  pas ressentie de la même manière, puisque chaque être humain a sa façon de réagir, il faut sincèrement dire que ce jeune couple a manqué aussi des mots pour analyser la mort de ces trois jeunes tchadiens. Néné Ehmir Torna que tout le monde s'étonne pour sa maîtrise de la langue de Molière et exprimait habituellement en français avec une telle rapidité comme des tirs d’un pistolet, était brutalement avare des mots et il parlait avec une telle lenteur qu’on avait  l’impression que ce n'était plus lui.

En un mot le choc l’a abattu du corps à l’âme comme un arbre brisé par la violence d’une tornade. Malheureusement on peut beau pleurer ou refuser de s’alimenter, on ne peut plus jamais rendre à chacun de ses trois décédés d’accident son âme. Ils sont partis pour l’éternité et c’est un voyage sans retour.La porte de leur existence est définitivement fermée et ne s’ouvrira plus jamais. Et c’est la définition de ce qu’un être vivant en général et humain en particulier. C’est ainsi qu’on dit souvent que l’amour humain naît dans un regard, grandit dans un baiser et meurt dans une larme.

Si  la mort  d’un individu quelque soit sa nature d'être n’est pas une chose facile à supporter, mais on est tout de même  tenté de déclarer que Poddi Bilal Soubiane, Séïd Akouna et maître Didane Poddi Djimé sont morts heureux en laissant respectivement derrière eux des pages riches et positives de souvenirs  dont beaucoup de Tchadiens qui les ont connu ne les oublieront jamais. Ils étaient dès leurs bas âges des vaillants combattants pour leur propre devenir et survie et pour la défense des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales.

  Personne  d’entre les trois n’a caché dans leur vivant son visage et fuir les réalités quotidiennes de la vie actuelle dont nous faisons face. Que peut-on dire de plus ? Paix à leurs âmes et « la terre leur soit légère ». Pour leurs parents respectifs la rédaction des « Regards d’Africains de France » leur adresse ses condoléances les plus sincères en leur souhaitant surtout un grand courage pour supporter l’absence éternelle  de leurs fils respectifs. La vie humaine est ainsi faite et nulle ne peut l’a changé. C’est  le chemin de tout le monde qu’on soit puissant ou invalide.

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