Toulouse:Une image n'est pas forcement celle qui fait pleuré les autres.

C'est le hasard qui m'a amené dans cet espace où j'ai croisé cette photo-reporter qui filme quelque chose qu'elle n'a pas voulu m'expliquer pour des raisons professionnelles. Sans qu'elle ne soit au courant de rien, je la filme pendant qu'elle filmait l'image qui lui tient à coeur. Je termine de la filmer,puis je reviens vers elle comme si de rien n'était pour le lui demander ce qu'elle faisait. Elle me dit monsieur:"un ou une photographe ne vous dira jamais ce qu'il fait. Il ou elle ne vous montrera que lorsque son travail est terminé". Je lui répond en lui disant:"mon travail est terminé et puisse-je vous le le montrer? "Regardez l'écran de mon appareil et dites moi si cela vous a plu"." Elle me dit: "Je ne savais pas qu'il existe des gens qui s'intéressent à ce que je fais ici à Toulouse. Je pensais que les vraies images ce sont celles qui proviennent des guerres".Je lui répond:"Une image n'est pas forcement celle qui fait pleuré les autres. Mais également celle qui fait rire, ceux qui ont cessé de pleurer ".Elle me remercia de l'avoir filmé et moi à mon tour je lui ai remercié d'avoir accepté les images d'elle que je lui ai fait sans son consentement.