Parole au peuple(19ème) : « Le Sénégal prend son envol du développement des infrastructures », constate le Camerounais Rémy J. NGono

Apparemment, Il n’y a plus rien à dire. Rémy J. NGono, le journaliste Camerounais a tout dit. Et c’est là où les choses ou ce débat devient intéressant, car subitement il ya une rencontre entre ceux qui se reconnaissent et apprécient son analyse et d’autres qui le contredissent en estimant qu’il fait souvent de trop. Un débat choc est né et les vrais lions de la démocratie sont apparus ou sortis respectivement de leurs terroirs ou de leurs savanes ancestrales pour décrire et apprécier, dénoncer ou refouler avec des mots précis ce qu’ils ressentent. Là, le choix de la Rédaction pour ce 19^ème numéro de Parole au peuple est essentiellement différent des précédents, ce que l’on retrouve des intervenants venant d’un grand nombre des pays africains, surtout francophone. Des cas d’exemples ont enrichi ce débat d’idées. Voici donc ci-dessus l’analyse du journaliste Camerounais Rémy J. NGono, suivie immédiatement d’une quinzaine de réactions majoritairement des jeunes du continent.

 J. Rémy NGono apprécie le nouvel aéroport de Dakar avec des mots précisément choisis : « Le Sénégal prend son envol du développement des infrastructures. L'aéroport international Blaise Diagne est enfin opérationnel après son inauguration officielle par le président Macky Sall. Il a été construit à une quarantaine de kilomètres de Dakar sur une superficie de 4500 hectares, pour un coût de 424 milliards de Fcfa. Initié par son prédécesseur Wade en 2007, Macky Sall est venu concrétiser les 88% de ce magnifique ouvrage qui aura la capacité d'accueillir 10 millions de voyageurs par an d'ici à 2035. Par ailleurs, le plus gros avion de ligne du monde, l’Airbus A380 va s'y poser, et traiter 150 000 tonnes de fret tout comme en Côte d’Ivoire. Depuis leur arrivée au pouvoir Macky Sall et Alassane Ouattara développent les infrastructures, dont les autoroutes du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, alors qu'ils sont critiqués comme les serviteurs de la France. Mais Paul Biya et Idriss Deby, présentés comme les panafricanistes, n'ont construit ni autoroutes, ni aéroports au Cameroun et au Tchad, alors qu'ils sont producteurs de pétrole, gaz, or, diamant, coton, cacao, café, bois, et totalisent 60 ans de règne. Même entretenir les anciens aéroports construits par Ahidjo dépasse Paul Biya. Les Panafricons ne louent pas les réalisations, ils sont des moutons qui soutiennent les deux vendeurs d’illusions de la forêt équatoriale qui ont offert gratuitement leur pays à Bolloré et aux multinationales françaises ».

Barou Bo Fouta apprécie : « Analyse pertinente. Macky lui-même s’il est marionnette de la France travaille pour son pays. Des chantiers sortent d terre. Alors les panafricanistes et ceux qui disaient aux africains d couper le cordon ombilical multiplie les voyages et séjour en France laissant leurs pays s’enfoncer dans des crises économiques, tensions sociales...des infrastructures vétustes. Bravo à ceux qui œuvrent pour l’émergence d leurs pays. Merci Remy »

Alch El Fenomeno révèle dans son intervention que : « Les Camerounais Surtout les Biyamerounais disent vouloir Chasser Ouattara et Macky Sall Car ce sont des usurpateurs, des sous-préfets de la France. Mais Jamais ils te diront qu’ils sont des fins Bâtisseurs que leur Banafricanistes Champion même en 100ans de règne ne pourront jamais faire même la moitie ».

Bassirou Wade s’adressant à Rémy, considère que : « Macky Sall n'a pas construit grand-chose au Sénégal ! Renseigne-toi, l'aéroport a coûté plus déjà et tous les marchés du pays sont gagnés par des français (par exemple son train express qui va coûter la peau des fesses aux sénégalais, le futur pétrole du Sénégal, l'autoroute à péage...) ».

Oumar Ouattara n’a vu que du bien dans l’analyse du journaliste camerounais : » Merci Rémy pour cette clairvoyance. On pourra tout dire et tout penser du Président Alassane Ouattara mais il reste bâtisseur et chaque jour il est préoccupé par de nouveau projet de développement... Macky essaie de lui emboiter le pas. Que les soi-disant Panafricanistes au âmes vendus soient humiliés à jamais ».

Ismaila Mohamadou Dawa apporte des précisions dans cette analyse du journaliste Rémy J. NGono : « ce qui fait mal en plus Biya a effacé l'image du Président Ahidjo au Cameroun la quasi-totalité des jeunes ignorent totalement son histoire et ceux qui sont au pouvoir le diabolisent tout faisant croire aussi Camerounais que c'est le Président Biya le Bâtisseur de l'État Camerounais…C'est vraiment regrettable ».

David Avoro va dans le même sens d’idées que les adeptes de cet analyste Camerounais installé en France : « Rémy N'Gono n'a dit que la pure vérité !!! En 2015 j'ai eu l'occasion de passer à l'aéroport de Douala, mais c'est tout sauf un aéroport. Des nids de poule partout, des huiles de vidange versée partout, un bâtiment qui n'a aucune peinture... Mais hélas, ce sont les réalités de bon nombre de pays Africains. Bravo à Wade et à Ado ».

Arnaud Baudoin ne s’oppose pas non plus : « Ah vraiment très bon post le doyen Rémy. Même si actuellement je me plains du régime Ouattara tu as parlé un peu des réalisations qu'il a effectué depuis son arrivée. Bravo au président Macky Sall pour cet ouvrage qu'il a terminé. Mais j'ai aussi mal quand des soit présidents « panafricanistes » se cachent derrière cette appellation pour ne pas faire leurs boulots et doter leur pays d'un minimum d'infrastructures. Arrêtons d'accuser l'occident souvent pour cacher la méchanceté de ces présidents. L'ennemi souvent vient de notre camp. Quelques fois ».

Christian Tetouom semble affiché son pessimisme : « On a beau décrié le Fcfa, mais cependant certains pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire essayent de se doter des infrastructures, contrairement au Cameroun qui s’enfonce et se focalise sur la présidence à vie ».

Davy Dav semble satisfait de cette analyse servit par le Camerounais J. Rémy NGono : « Très cher, merci pour cette analyse. Le panafricanisme ne peut se limiter aux discours anticolonialistes, bien que fondés. Le panafricanisme ne peut se résumer à la haine de l'occident. Le panafricanisme ne peut se borner à accuser le colon de tous les maux de l'Afrique. Je suis panafricaniste, croyant profondément en la démocratie. Je suis panafricaniste, ayant une foi inébranlable aux principes de bonne gouvernance. Je suis ce panafricaniste qui pense que le peu que l'Afrique tire dans la mondialisation suffit à moderniser nos pays. 
Je refuse ce panafricanisme qui pointe incessamment un doigt accusateur vers l'occident oubliant le neopatrimonialisme qui gangrène nos États. Je refuse ce panafricanisme qui pousse nos frères à faire abstraction des détournements abusifs de fonds publics dont se rendent coupables nos dirigeants ».

Amadou Dogomet Ibn Mariam dénonce : « Le panafricanisme aveugle je n’en veux pas moi. On ne peut pas être plus royaliste que le roi dans un royaume. Soit ces soi-disant « panafricains » s’ouvrent et ouvrent leurs pays au monde ou ils continuent à s’engouffrer dans le gouffre. Comme dirait l’autre, « dans tous les cas c’est deux cas » !!!! »

Aliou Thiam apprécie : « Le sacré Rémy NGono est de retour. L'homme qui est toujours égale à lui. Aujourd'hui les partenaires de Macky Sall t'applaudissent alors quand vous avez dénoncé les élections les plus nulles de l'histoire du Sénégal qui viennent de se passer le mois de juillet, ils ont passé tout leur temps à t'insulter. Et demain fera encore jour, peut qu'il vienne avec d'autres publications qui ne sont pas favorables à Macky Sall et on verra ce que vous allez dire ».

Rémy Tshitumpa Wa Tshitumpa, tout en s’adressant à Rémy, l’auteur de ce débat d’idées sur le net, pense que : « Ces gens-là n'ont pas besoin du bien-être de l’Afrique et de leurs populations, mais ils veulent s'enrichir au détriment de la population. Ils sont venus pauvres, ils ont trouvé les pays riches, les pays les ont rendus très riches et eux à leurs tours, ils ont appauvri leurs pays respectifs africains ».

Cheick Aboubacar Bob Camara affirme que : « Si Wade a lancé ce projet et que Sall l'a finalisé, cela prouve que ce qui parle de 3^èmemandat savent pas le conteste de continuité. Alpha est quelqu'un que g respecte mais J'ai peur de lui voir infecter de mauvaises idées des vipères ».

Thierno N’Diaye Tall contredit indirectement Cheick Aboubacar Bob Camara en estimant que : « Depuis qu'il est à la tête du Sénégal, Macky Sall fait de sacrés efforts pour aller avec le monde. Surtout dans le domaine des infrastructures. Cependant, sa faiblesse réside dans son incapacité à inculquer de bonnes valeurs à ses « proches » Ces derniers se prennent pour des princes héritiers (Farba Ngom, son griot a presque le mm pouvoir que lui) au grand Dam des citoyens ».

Alghassim Diallo se sent un peu léser que Rémy n’ait pas cité le président de la Guinée Conakry : « Ehhh bon Dieu félicitations à Maky et Ouatara. Mais je suis tellement fâché pour toi Remy en oubliant de d'apprécier mon Président professeur Alpha Tablette Condé, qui est en train de fermer les Radios privés, empêcher les élèves à étudier, voyager chaque deux jours il voyage plus qu'un pilote ».

Boubacar Thiam explique théoriquement la précédente situation du Sénégal à la manière pour convaincre ses interlocuteurs : « Quand Wade quittait en 2002 l'exécution des travaux était à 70% monsieur Rémy. Le premier avion qui s'y est posé est l'avion de commandement : la pointe sirène en mars 2012.Après pour des raisons qui sont propres au gouvernement du Sénégal il y a eu un différend avec les Saoudiens du groupe Ben Laden qui a claqué la porte et les turcs ont fini le projet ».

Riki Anyko n’est pas entièrement d’accord le Cameroun Rémy J. NGono : « Remy je peux comprendre ta rage vis à vis du cameroun ou l'état ta enfermé en prison, mais de grâce stp évite aussi de raconter des balivernes parce que franchement ni la Côte D’Ivoire, ni le Sénégal est plus développé que le Cameroun, sinon comment expliquer l'idiologie de ses pays ? Les chiffres parlent et tout est vérifiable, j’espère que tu ne vas pas me bloquer, mais faire croire aux ivoiriens et Sénégalais qu’ils sont avancés, je trouve ça malhonnête ».

Yves Bin tout en restant modeste dans ses explications, met l’accent sur le manque de gouvernance en Côte d’Ivoire : Je ne sais pas pour le Sénégal mais ici en côte d'ivoire le problème est tellement profond qu'on éviterait de faire la promotion de la pacotille qu'on nous sert en RCI. Tout est fait à crédit et avec du bitume biodégradable dans l'autre cas c'est fait à péage et financé par là. Puissante France qui gère tout

Néné Amoros Karamoko ne cache pas ce qu’il ressent : « Je préfère être esclave au paradis que d'être roi en enfer. Pour dire que s'il faut suivre la France pour être développé, suis partant, c'est mieux que d'avoir sa monnaie, avoir dit non au référendum en 1958 et vivre le délestage en pleine capitale, pendant que chez les sous-préfets de la France, tous les villages sont électrifiés. Merci Rémy NGono pour ce coup ».

Nagboho Siaka Koné reconnait en l’expliquant à sa façon avec l’art de dénoncer la malversation financière qui détruit son pays:« Oui Alassane et Macky Sall construisent les infrastructures mais ici en Côte d'Ivoire on constate une recrudescence de la dette et le comble lorsque vous regardez le Journal on ne vous parle que des milliards pour construire au finish des infrastructures de millions. Mais où passe le reste d'autant que pour chaque œuvre on fait des prêts » ?

Bah Tahirou Mho Nénéein exprimant dans un langage enveloppée d’un proverbe africain: « Mr Remy trop jeter la flèche ça risquerait de traversé et piqué au nez du voisin, comme pour dire si vous nous donné rien au moins ne nous retirés rien aussi à mon avis Biya est mieux que notre sorboniste qui à mis les maisons des pauvres à terre pour un projet d'une route aussi monstrueux de 10 voiesx10 du jamais imaginé même malheureusement pour les pauvres victimes sont les herbes et les ras qui sont les nouveau propriétaire ».

Gaetan Bakouandja pense que :« La vraie sorcellerie c'est quand Ali Bongo déclare devant les journalistes sénégalais qu'il va aussi inaugurer dans 3 ans son aéroport fantôme qu'il est en train de construire depuis 2010 au Gabon a plus de 80 km de la ville de Libreville. En s'y rendant sur le site il n’y a aucun coup de pioche ni de machine ni de présence d'une société de construction ».

Yaya Semega admet que : « Le Sénégal est sur de bons rails depuis l'avènement de Abdoulaye Wade et qui dit État dit continuité. Donc l'actuel président ne fait que suivre son prédécesseur qui a opté pour le renouvellement des infrastructures modernes et de dernière génération ».

Jochoua Olatoudji François Avaka étant le dernier intervenant, tire le rideau de ce débat considérant que : « Les voleurs de ce continent justifient leur manœuvre par la main des occidentaux quand le peuple se rebelle contre eux. Ils diront que c'est les occidentaux qui les empêchent de garantir la liberté d'expression, de construire des écoles et des hôpitaux dignes du nom ».

Choix et commentaire de Ahmat Zéïdane Bichara