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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

 Parole au peuple (8ème) : Débat autour de la question de manque d’alternance en Afrique, posée par le journaliste J. Rémy NGono.

Dans ce huitième numéro de cette rubrique, le journaliste camerounais J. Rémy NGono dénonce le manque d’alternance dans son pays le Cameroun qui se traduit par une longévité malsaine au pouvoir de leur président qui bat le record du monde. Au-delà du Cas de M. Biya, d’autres chefs d’État s’accrochent au pouvoir malgré les protestations de la grande partie de leurs concitoyens.

 J. Remy NGono constate que : « Quand Jean-Michel Macron, le père d’Emmanuel Macron naît, Paul Biya a déjà 18 ans. Quand Emmanuel Macron naît le 21 décembre 1977, Paul Biya est déjà Premier ministre du Cameroun depuis 1975.Quand Paul Biya devient Président de la République en 1982, Emmanuel Macron n'a pas encore atteint 5 ans. Quand Emmanuel Macron devient Président de la République, Paul Biya est encore candidat à l'élection présidentielle. Quand Emmanuel Macron parle devant les Présidents africains, Paul Biya qui déclarait à l'époque de Mitterrand qu'il est le meilleur élève de la France, prend la place au premier banc des étudiants de la Françafrique. Et quand il réussit l'exploit de saluer Macron à qui il a déjà envoyé cinq demandes d'audiences, Paul Biya rit à 32 dents. Quand Franck Biya, fils de Paul Biya, âgé de 47 ans, voit son père à la télé, se frayer une place pour chercher à faire des selfies avec Emmanuel Macron qui aura bientôt 40 ans, il comprend que son père Paul Biya restera éternellement sur le banc d'étudiant des bébés Présidents de la France ». 

Serge Doumouya est le premier à se lancer dans la discussion : « Mais comprenez d'abord que le peuple, je dis bien tout le peuple camerounais est tout simplement esclave de Paul Biya. Voici un peuple qui n'a pas encore eu son indépendance j'ai très mal pour ces genres d'une autre époque »

Remy NGono se demande : « Qui réplique ? »

Serge Christian Bisso rentre prudemment dans le débat tout en se méfiant de Remy NGono : « J’aime bien tes publications Remy mais au fil du temps, elles me donnent l'impression que tu es un véritable vendu « bebela ». C'est bien de dénoncer et je t'apprécie beaucoup. Pour preuve, je suis sur ta page tous les jours mais « sérieusement », il faut aimer la « vérité », apprends à dénoncer avec des faits avérés. A la place où j’en suis, je sais que si popol se représente... hum, je suis une victime de ce régime de sectaires et il n'est pas question que ce parti, non cette secte politique continue à diriger le Cameroun parce que c'est à cause de cette secte qu'on est réduit en esclavage en Libye. Bon je m'égare un peu ; juste pour te dire Rémy tu donnes l'impression de défendre les intérêts de la France et pour moi c'est inquiétant. »

Gilbert Meula met aussi ses pieds dans le plat avec des explications personnelles : « Macron est le quatrième président de France après Mitterrand qui fût son maître pendant toute sa présidence Paul Biya étant au pouvoir l'a vue grandir et peut-être porter sur ses genoux mais aujourd'hui il est prêt à tout pour que le jeunot lui accorde 10 minutes d'entretien comme s'il allait en consultation chez son cardiologue. Et dire que l'Afrique est à la conquête de sa souveraineté ? Non je ne suis pas de ceux qui rêvent l'Afrique soumise est loin d'être jalouse de sa liberté. Je plains le sort de ceux qui disent que le Cameroun est un pays souverain et n'a de leçon à recevoir de la France où sont passés les panafricanistes anticolonialistes pour ne pas empêcher les chefs d'État africains à se regrouper à Abidjan ? »

Remy NGono en bon animateur du débat soutient le point de vue de Gilbert Meula : « Je valide. Qu'est-ce que BIYA est allé faire à Abidjan alors qu'il n'a pas le temps d'aller dans les régions de l’Extrême-nord, du Sud-ouest et du Nord- Ouest du Cameroun ? »

Gilbert Meula lui répond à sa chanson : « Et même aux différents sommets en Afrique, Rémy, on sait de lui qu'il est un roi solitaire raison pour laquelle il était complètement isolé à Abidjan. Malheureusement il y est revenu avec une colère rouge dont nous allons subir comme quoi chacun à sa part de moins chère »

Missayé Camille Guinhouya fustige l’attitude des dirigeants africains s’éternisant au pouvoir comme au Cameroun : « Vraiment, c'est révoltant. Le ridicule ne tue pas en Afrique. Que cherchent alors ces présidents africains qui durent au pouvoir ? L'argent, la renommée, ou quoi au juste ? »

Zohirou Togbedji attaque froidement le président Paul Biya en alliant humour et sarcasme : « Surement Monsieur Biya serait un taré professionnel et il a repris la même classe chez les colons au point où  un de leurs arrière-petit-fils deviennent son professeur...il faut qu'on le renvoie de l’école…car cet apprenant Biya est né avant le grand-père de la honte ».

Aliou Thiam introduit un peu de l’humour dans on intervention en ce termes : « Je comprends qu'il conjugue de l'humour à son chroniqueur de métier pour nous taquiner un peu et nous faire émerveiller. Et finalement je le comprends et je n'ai aucune dent contre vu qu'il est important pour le continent africain ». 

Doris Owoundi se montre nostalgique de l’ancien pouvoir libyen : « Un grand reste un grand. Les Libyens ont livré Kadhafi aujourd'hui où en est la Libye où l’on ne payait pas l’eau, le courant et autres... .Je ne suis pas d'accord avec la façon dont le pouvoir est géré au Cameroun mais dites-moi, Rémy NGono. Nous n'avons pas mieux pour le remplacer, tous ces candidats sont des affamés ».

Abdoul Raouf Ouattara félicite le journaliste camerounais de susciter ce débat : « Merci mon frère Rémi NGono. Les images illustrent bien des réalités. D'une façon générale, un pays où l'alternance démocratique est respectée, il y a une stabilité politique et donc une économie florissante comme au Ghana ou en Chine. Le Cameroun est le dernier élève de la démocratie noté 1/20, puisque le camerounais aime se prélasser dans la bière au lieu de pousser ce vieux rat des égouts à la sortie. Rémy, tu aurais dû vieillir la photo de Biya car on a l'impression qu'il est toujours jeune. Rémy j'attends ta réponse »

Mamane Moussa Andy admet ce manque d’alternance au Cameroun, mais tente aussi de reconnaître que : « Paul Biya est même courageux. Il y a des présidents qui baissent la tête devant Macron. Ce dernier fait de son mieux pour continuer dans la même ligne que ces prédécesseurs mais il pêche quelque part par manque de maturité tant en politique que dans la vie courante. Africains, nous avons besoin d'actions et non des mots, des paroles qui tombent dans les oreilles de sourds. La mobilisation doit être instantanée et générale partout en Afrique. Si nous fermons le robinet tout sera de travers et à l'envers pour ces puissances coloniales démoniaques qui nous volent et nous lient. Le contraire est vraiment possible c'est-à-dire les colons peuvent devenir des colonisés et les colonisés peuvent devenir des colons. Mais il faut que nous nous réveillions. Tous unis nous vaincrons. Vive l'Afrique libre et souveraine.

Gassama  reste encore optimiste quant l’avènement de l’alternance et la fin du pouvoir interminable comme celui de Paul Biya: « Quel que soit la durée au pouvoir un jour tu vas partir et les gens vont t’effacer complètement même les rue ne vont pas porter ton nom. Les Président Africains sont la honte de la jeunesse africaine, ce sont  des vautours, des nuls. Ce sont leurs petits enfants qui sont aux pouvoirs actuels. C’est seulement en Afrique qu'on a des présidents de 80 à 90 ans. »

Mbombog Mimmbeï est assez confus dans ses explications : « De toute façon tu n'as pas raison de là-bas ça se comprend mal ici. Vous, nos élites là revenez le dire ici et on vous comprendra mieux. De là-bas vous avez tout dit le 1er octobre vous ne vous êtes pas trop fait voir. On connait la suite, alors laissez ce vieux où il est et faites-nous plutôt comprendre que s’il bénéficie du souffle de vie notre pays ira au moins à cette allure. Vous, les petits-fils nous montrez déjà la couleur de votre règne au cas 

Duhanel Charles Biloko un peu ironique utilise un langage religieux pour passer son message : « Mon Vieux Rémy même si le peuple Biyamerounais ne met pas en pratique cet évangile prêché par le magnifique Rémy, l'envoyé de dieu pour barrer la route aux empereurs et rois Africains, certains pays Africains comme le Togo, Burkina etc. commencent déjà à mettre en pratique l'Evangile Selon Rémy. »

Sylvain Djebeng boucle le débat par une note assez poétique en appelant les dirigeants aficains à quitter le pouvoir : « ha haha...! Horrible les dirigeants des pays de ma pauvre Afrique que voulez-vous devenir ? Gagner peut-être le prix Nobel de non alternance du pouvoir ou celui de crimes et tortures de vos populations qui s'insurgent en vous demandant de quitter le pouvoir que vous détenez malgré vos âges avancés ? »

 

Choix et commentaire de Ahmat Zéïdane Bichara/Moussa T. Yowanga

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