Israël : Un vieux sceau d’un « gouverneur de la ville découvert à Jérusalem

L’autorité israélienne des Antiquités a présenté lundi un sceau vieux de 2700 ans découvert à Jérusalem. C’est un artéfact rond de forme circulaire comme la taille d’un bouton, qui a été trouvé dans un bâtiment sur l’esplanade du mur des Lamentations, dans la vieille de Jérusalem, selon l’AFP rapportant la déclaration les termes d’un communiqué de la même Autorité. Il s’agit de la première preuve matérielle prouvant l’existence matérielle d’un gouverneur dans cette ville. Le sceau comporte sur l’une de ces faces, deux hommes revêtus de robes se faisant face et se tendant la main, avec une apparente présence d’une lune entre les deux mains. On peut lire au-dessous de ce logo une inscription en ancien hébreu : « Au gouverneur de la ville », correspondant à la fonction de maire à cette époque.

Le premier temple juif dans la ville sainte se situe bien à cette période. « Le sceau était apparemment attaché à une sorte de livraison et servait « de logo ou de petit souvenir, envoyé au nom du gouverneur de la ville », a indiqué Shlomit Weksler-Bdolah, faisant partie de l’équipe des fouilles de l’Autorité des Antiquités sur le site du mur des Lamentations. Par ailleurs, le nom du dirigeant de Jérusalem n’était pas mentionné sur ledit sceau, mais monsieur Weksler-Bdolah estime qu’il fait référence à la vieille ville, parce qu’il a été retrouvé dans le même bâtiment où d’autres artefacts avaient été découverts. « C’est une découverte très rare », a-t-elle confié à l’AFP.

Elle ajoute que ce sceau confirme la mention dans la Bible d’un dirigeant de Jérusalem. « L’importance de cette découverte réside dans le fait que jusqu’à présent, nous ne connaissons l’expression de ‘gouverneur de la ville’ que par la Bible », a-t-elle précisé. « C’est la première fois que nous trouvons cette mention dans un contexte archéologique (…) ». Selon elle, les examens scientifiques qui seront pratiqués ultérieurement devraient confirmer le lien avec Jérusalem. Le symbole de la lune figurant sur le sceau pourrait illustrer l’existence d’influences étrangères. « Ce qui est intéressant est que la lune est connue comme un objet de culte de cultures avoisinantes », a-t-elle conclu.

Moussa T. Yowanga