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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Sans rancune : (Tchad)« Trois personnes ont essayé de faire tomber le régime de Monsieur Deby-le, mais le peuple - parce que « sans conscience politique » - n'a pas compris le jeu », analyse Don Ebert.

« Trois personnes ont essayé de faire tomber le régime de Monsieur Deby-le, mais le peuple - parce que « sans conscience politique » - n'a pas compris le jeu ». Cette première partie mise en exergue par le jeune analyste tchadien Don Ebert prouve à suffisance qu’elle est sa nouvelle stratégie de lutte politique par sa plume pour tenter de convaincre un peuple incrédule ou « sans conscience politique » comme il le dit de lui-même. Bien qu’il ne soit pas assez long cette fois-ci dans son analyse comme il le fait d’habitude, le fond  et la forme existent bel et bien.Don Ebert,toujours offensif avec la même force de violence littéraire et surtout avec toujours des vrais verbes et vocabulaires pour persuader ceux qui hésitent de rejeter en bloc le pouvoir d'Idriss Deby Itno.

Et c’est vrai. Dans cette seconde partie Don Ebert eut mis à la portée de tout le monde sa nouvelle stratégie de combat politique lorsqu’il démontre mot à mot les raisons qui l'ont poussé à croire à sa propre démarche par le biais de l'écriture: « Sabre a tout fait, avec les mesures d'austérité les plus inadmissibles qui soient, mais il n'a pas réussi à provoquer un « soulèvement populaire » décisif. Il l'aurait bien voulu. Bachir a tout essayé, en torturant, en enfermant injustement, en interdisant systématiquement toute manifestation pacifique contrairement à ce que dit la Constitution, mais le peuple n'a envahi ni les rues, ni les prisons, ni les commissariats, ce qui aurait pourtant un peu marché. Moussa Faki Mahamat, pourtant Président de la Commission de l'Union africaine, n'a jamais rien dit sur ce qu'il se passe au Tchad, signe flagrant de son opposition au régime Deby-le, mais le peuple reste toujours sourd..., comme devant les signes de la fin des temps ».

Les professionnels du vin disent : « Quand le vin est tiré, il faut le boire ». Normalement c’est ce qui se passe d’habitude. Malheureusement le vin a été tirer par le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Sabre Fadoul, Ahmat Mahamat Bachir, le ministre de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire et enfin Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine, mais le peuple tchadien n’a inconsciemment pas voulu ou pu le boire. Et c’est ce qui met en colère Don Ebert, le jeune analyste politique vivant à l’étranger, précisément en Afrique de l’Ouest. Là en conclusion, il s’interroge : « Jusqu'à quand durera cette obéissance sans véritable résistance ? Jusqu'à quand les appels incessants de la Société civile et des Plateformes citoyennes tomberont-ils dans les oreilles des sourds ? Ces hommes, pourtant personnages clés du système en place, qui savent que Déby-le partira d'un moment à l'autre, ne ménagent aucun effort pour aider le peuple qu'ils torturent quand même. Une stratégie politique ? A voir de plus près, oui, même si elle est bien cruelle, moins vertueuse. Mais il leur reste un dernier acte à poser : déclarer ouvertement leur opposition à Monsieur Déby-le en s'alliant définitivement au peuple. C'est possible ! En attendant, Hitler, Mussolini, Bokassa 1er, Ben Ali, Mubarak, Mobutu, Blaise Compaoré, et tant d'autres n'ont pas quitté le pouvoir de leur propre gré. Chacun d'entre ces monstres politiques est tombé parce qu'il y avait un peuple politiquement conscient, un peuple qui voulait être libre ».

Ahmat Zéïdane Bichara/ Moussa T. Yowanga

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