Tchad : Le COSC se réserve le droit de mener des actions citoyennes contre ces mesures intolérables destinées à affamer la majorité des tchadiens pour mieux les asservir.

Dans un communiqué de presse N°07/COSC/2018 signé mardi 17 avril 2018, le Collectif des Organisations de la Société Civile (COSC) est profondément outré par le moratoire d’un et de trois mois accordé respectivement aux habitants de N’Djamena et de ceux des chefs-lieux des provinces pour se conformer à l’interdiction du commerce et du transport du bois et du charbon domestique que les autorités viennent d’instaurer. Le COSC estime que ces mesures irresponsables et au demeurant cruelles ne tiennent pas compte du degré de misère ambiant où 97% des habitants de ces villes ne peuvent que préparer les rares repas avec 100 francs CFA de Charbon ou 150 francs CFA de bois mort.

Dans ce même communiqué de presse, le Collectif des Organisations de la Société Civile (COSC) remarque par ailleurs que ces mesures cruelles sont destinées à détourner l’attention de l’opinion nationale et internationale de la forfaiture qui se prépare à l’assemblée nationale où les pseudo- députés illégitimes depuis 2015 se préparent à adopter une constitution qui consacrera l’esclavage du peuple tchadien. La médiatisation à outrance de la prise de ces décisions grâce à la sortie irresponsable d’un cénacle composé de quatre (4) Ministres qui se sont relayés pour prendre ces mesures abjectes est significative à cet égard. Ces décisions sont prises en violation flagrante de l’Article 73 et 78 de la Loi N°14/PR/2008 portant régime des forets, de la faune et des ressources halieutiques .Quoi qu’il en soit le COSC se réserve le droit de mener des actions citoyennes contre ces mesures intolérables destinées à affamer la majorité des tchadiens pour mieux les asservir. Il rappelle aussi le gouvernement que les méthodes issues de la DDS ne sont plus de mises. 

La Rédaction