24 Septembre 2021
Rédaction du journal Eclairages
Dans la coalition Wakit Tama, il fait figure de tête de proue. Sa lutte pour l’instauration d’une véritable Démocratie au Tchad, Masra Succès la mène depuis l’ère de Déby Itno père. Il a pu arracher au Tchad, la culture de la marche pacifique sans effusion de sang et donc sans aucun tir de gaz lacrymogène, acheté à prix d’or sur le sacrifice du citoyen. Voyant sa marge de mobilisation croissante, le président défunt l’a reçu, question d’écouter ses désidératas. La suite est connue. Masra Succès est rabroué par sa propre base. Et beaucoup voyait en son geste un ralliement armes et bagages à la main. Soudain, IDI mourut dans des conditions non encore élucidées. Son fils bien aimé Mahamat Kaka prend la tête de la République à la tête d’une junte militaire, bien nommé CMT.
Masra Succès ne démord pas pour autant. Avec la transition militaire, sa lutte ne s’émousse point. Le leaders des transformateurs conteste bruyamment la légitimité du CMT et s’allie à la Coalition Wakit Tama. Résultat des courses : le 27 avril, une grande marche pacifique a vu tomber une bonne dizaine de compatriotes sous des balles des forces de défense et de sécurité. Après certaines grosses huiles de l’opposition rallient la transition et l’organisation d’une conférence nationale inclusive avant la mise en place du CNT. Ses camarades de lutte quittent peu à peu le navire pour la plupart débauchés mais, jusqu’à quand restera-il ? Rejoindra–t-il le coté de la raison comme son compère Ibedou ? En tout cas, tout laisse à croire que les dernières heures vers l’organisation du dialogue inclusif réserve beaucoup de surprises. Rien n’est acté, cependant, on n’y est pas très loin. En restant esseulé dans les conditions actuelles, obtiendra-t-il peut-être mieux ce que son peuple revendique.
Collaboration ,la Rédaction Eclairages/Regards d'Africains de France