21 Mai 2009
Hier mercredi 20 mai aux environs de minuit, par une nuit endiablée de la musique zouk ( genre musical né vers le début des années 1980 dans les département de DOM TOM avant de connaître un succès éclatant partout dans le monde y compris en Afrique, berceau de l'Humanité) des jeunes gens ivres de joie se rivalisent d'ardeur dans la danse.
L'ambiance électrique rappelle des soirées dansantes d'Afrique. C'est une soirée aux grandes allures d'une fête populaire où se mêlent filles et garçons majoritairement antillais et africains et quelques blancs. Le plus intéressant à savoir, c'est que des tels moments de fête permettent à chacun de se faire plaisir et de faire la démonstration de ses atouts aussi bien en séduction qu'en bon danseur.
Les promesses tombent comme la grêle pendant une forte pluie diluvienne. C'est dans cette ambiance qu'un journaliste africain s'est approché d'un groupe des filles antillaises pour engager une brève partie de discussion après les salutations d'usage. "Puisse-je vous poser une question?" s'adressa le journaliste à l'une d'entre elles. " Si c'est pour danser avec vous, je ne peux pas. Je me sens à l'aise de danser avec mes amies actuellement. Peut-être je pourrais le faire après", justifia-t-elle.
Aussitôt le journaliste lui fit savoir que ce n'était pas dans ses intentions de danser avec elle, mais plutôt pour lui poser des questions relatives à la santé.
Mais, l'antillaise refusa de lui répondre dans un premier temps arguant du fait que le lieu et le moment ne sont pas opportuns pour aborder ces genres de questions. Mais elle est venue plutôt pour s'éclater avec ses amies. L'homme des médias ne baisse pas pour autant les bras et pose de toute façon sa question :" Comment faites-vous pour maintenir votre corps ainsi au moment où beaucoup d'africaines et antillaises souffrent d'excés de poids? Vous êtes presque un mannequin? C'est un honneur pour moi de vous connaître et surtout de savoir vos recettes qui vous permettent d'éviter le surpoids", déclara-t-il.
La fille ne tarda pas à lui répondre par des excuses à la con. " Je ne pourrais pas répondre à votre question puisque je ne suis pas Africaine. Je suis antillaise. Je suis désolée, mais je ne peux pas faire autrement", justifia-t-elle son refus de répondre à la question. Mais celui-ci insista et il voulait à tout prix avoir des réponses de la part de la jeune fille. " Vous avez quand-même la peau noire comme tant d'autres noirs bien que vous soyez française et antillaise", insista le journaliste.
Mais la jeune fille n'avait pas du tout fléchi malgré la pression de son interlocuteur. " N'insistez pas monsieur. Je vous ai déjà dit que je suis Française et surtout antillaise. Votre sujet ne concerne pas les Antillais",persista-t-elle. Le journaliste décu et étonné regagne nonchalamment sa place avec le sentiment d'avoir pris en pleine figure une gifle de la part d'une personne qu'il considère comme étant sa soeur de couleur.