24 Avril 2010
Moussa Torna/ Rennes-France
Dans un communiqué daté du 22 avril 2010, le Comité pour la Protection des Journalistes basé à New York s’insurge vigoureusement contre le décès, dans la matinée du directeur de l’hebdomadaire Cameroun Express Bibi Ngota dans une prison de Yaoundé, capitale du Cameroun. Son arrestation en février dernier fait suite aux enquêtes menées avec deux autres confrères sur des allégations de corruption visant un haut conseilleur de la présidence de la République.
La cause de son décès serait liée au manque de soins. Le directeur de la section Afrique du CPJ, tout en exprimant ses sincères condoléances à la famille et collègues éplorés, s’est dit indigner par ce décès et accuse ouvertement les autorités camerounaises par leur refus de lui apporter le traitement médical approprié de l’avoir condamné à la mort.
Par conséquent, le Comité pour la Protection des Journalistes demande l’ouverture immédiate d’une enquête afin de déterminer les circonstances de la mort du directeur de publication de l’hebdomadaire Cameroun Express. Par ailleurs, le CPJ veut obtenir l’assurance que les autres journalistes détenus soient traités dignement et reçoivent des soins médicaux adéquats.