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REGARDS D'AFRICAINS DE FRANCE

Informer sans travestir ni déformer, c'est notre combat !

Tchad:La sécurité alimentaire au Tchad en manque d'expertise.

1385123 568322659902075 1708150043 nLe cinquantenaire dépassée depuis les indépendances, le Tchad reste encore un pays ou l’agriculture, officiellement, a une forme protocolaire, se manifestant par des conventions de partenariats aux interminables milliards, aux séminaires ateliers, forum, aux recommandations réalistes et irréalisables, aux ateliers de validation, aux programmes structurés et montés à la mesure des projets. Le tout baignant dans une cacophonie ou le décryptage des langage n’est compréhensible qu’au DAF, RAF et autres services de passation des marchés.L’agriculture pratiquée par nos ancêtres, repose sur un socle expertisé, dans un analphabétisme relatif et adapté à leur réalité me dira-t-on certainement. C’est vrai. Des paramètres démographiques, environnementaux et politiques ont fait leur entrée en jeux. Chaque paramètre doit avoir en principe et par principe un répondant pour juguler stratégiquement les mises en application pour atteindre un résultat. Cette agriculture de nos ancêtres appelées communément « l’agriculture familiale », trouve encore sa place en milieu paysan dans le pays de Toumaï. Elle permet encore à des multitudes de famille de subvenir à leurs besoins alimentaires, éducatives, sanitaires, sociales.

Les organisations des producteurs, dindon de la farce, sur le quel se repose toutes les actions des programmes et projets, en quête d’une terre promise, secouée à longueur des durées du projet, qui n’excède souvent pas les limites des attentes des projecteurs, sont souvent laissé à leur soif. C’est souvent l’objectif des projets qui sont atteint et non celui des producteurs. La logistique (moyen roulant), les infrastructures, les salaires, les frais de mission et perdiem, constituent des d’éléments plus important que les retombés des programmes en milieux paysans. Le producteur n’est pour la plupart qu’un minime et essentiel ingrédient de la sauce projet ; parce que sa présence est tout à fait importante, mais à juste titre.

Il n’est concerné aucunement par les dotations des projets, mais se contente des affabulations et endosse toutes les ratés et les coups durs. Mais il est resté toujours disponible, attentif, réceptif et accueillant, puisque sa croyance et son auto-encouragement reste constant. N’est-il pas obligé ? Dans la mesure où son besoin en eau, sanitaire, éducatif, environnemental, bref sa situation sociale, reste encore hors de son contrôle et constitue un élément important de tromperie et de propagande électorale et d’implantation des projets. La sécurité alimentaire, qui est un problème global doit être traité convenablement et adéquatement pour le besoin de la cause, afin de subvenir au chevet du monde rural en perpétuel recherche pour son adaptation aux caprices de la vie.

L’attachement de ce programme au Ministère de la santé publique conviendrait mieux à mon humble avis, qu’à la Présidence de la République. Beaucoup de gens conviendront avec moi qu’il s’agit plutôt d’un programme d’insécurité alimentaire, si l’on tient compte des milliards injectés, des résultats obtenus, des nombres des affamés et des enfants malnutris. Le paysans, celui là qui se prend déjà en charge sans le véritable soutient de quelqu’un, pour la plupart, est un entrepreneur en puissance. Son entreprise, sans forme juridique, mais de type traditionnelle, est le plus souvent abusé. Sa faillite constitue fortement le point positif des programmes et projets. Sans la faillite de nos entreprises paysannes, il n’y aura pas ou peu de mission, de convention, de forum et de toutes autres formes de mafia moderne. Ces programmes qui sont sans cesse renouvelés, ne changent que de dénomination (PASSEP, PMDR, PDIS, PSANG, PSAP, PSAOP, PROADEL), pour des mêmes objectifs, pourtant sublimes mais sans finalité. 

Le rôle que le paysans Tchadien a joué dans les Recherches actions développements : RAD, MAP et autres formes, a donné des résultats plausibles, capable de transformer les situations pires en meilleures. Ces résultats dorment tranquillement dans les rayons des bibliothèques des programmes et des projets, et même dans les bureaux des ministres. Ces documents renferment des situations et des solutions réelles à l’exemple de ceux ayant permis la mise en place de feu CONAMAC. La sécurité alimentaire nécessite un franc débat inter-producteur et non inter-programme qui n’est qu’un réseau sans porte d’entrée. C’est vrai que les séquelles de la colonisation sont restées à travers l’éducation (école) que nous avons reçu, pourtant positive, se manifeste par le comportement de certain intellectuel en charge de la gestion des affaires paysannes. Bafoué, négligé, ce paysans qui n’a accès, point ou difficilement au bureau des responsables des projets, qui, pourtant sont appelés à les gérer, a vraiment besoin d’être ménagé. Son ménagement pourra contribuer valablement à la valorisation de l’agriculture. Une agriculture familiale en frein par une motorisation ou mécanisation non stratégique et non planifié. Les réels dégâts et les conséquences néfaste de la mécanisation brute, pourtant plausible, ne convaincrons que dans un regret irréversible, qui sera collé sur le dos de l’environnement sans avocat véritable, les environnementaux ayant d’autres préoccupations pour l’heure. On se rendra compte avec le temps que le nombre des tracteurs n’est pas synonyme de sécurité alimentaire, si on jette un coup d’œil sur le résultat jusqu’à là obtenu et les parcs des tracteurs dans les régions. Je peux affirmer sans me tromper que le tracteur restera dans une histoire sombre de notre pays, comme il l’a été au Sénégal et autres pays d’Afrique.Cette sécurité alimentaire clamée haut et fort et à chaque occasion, fait parti des soucis permanent du Président de la République. Elle doit être stratégiquement revue par des experts véritables en agriculture. Et l’avenir nous en dira plus. 

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